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Journal de Lô

19 mars 2005

Légèreté...

Bonjour ma Lô,

Un journal intime ayant pour vocation de se raconter, de s'écouter, de se "bichonner", tout ce qu'on ne fait pas forcément dans sa vie quotidienne réelle, pourquoi ne pas virtuellement en profiter pour se saluer, se montrer que l'on s'aime et se respecte?
Comme je me sentais légère ce matin! Et pourtant, la balance accusait un kilo de plus par rapport à la semaine dernière (damn!). Eh oui, comme toutes les femmes minces, je passe beaucoup de temps (trop de temps!) à traquer le moindre petit bout de gras qu'il faut éliminer de toute urgence, et par tous les moyens...
Comme je me sentais calme et sereine ce matin!
Soudain, changement de décor et de ressenti: mon mari m'a annoncé que, suite à un échange téléphonique avec sa fille, elle ne descendrait probablement pas fêter ses 20 ans chez nous, mais qu'il était question  de tous nous retrouver  dans sa famille à lui, plus précisément chez sa mère, que j'ai de bonnes raisons d'éviter, autant que faire se peut!
Et maintenant, je me sens si lourde, si perturbée, si pleine de rancoeur! L'ambiance familiale s'est , elle aussi, bien alourdie. Après les reproches et l'amertume, chacun vit ses frustrations de son côté, attendant que le temps accomplisse son oeuvre, et calme les tensions...
Pas grave, il fait beau et le bleu du ciel est vibrant. Vive le printemps!

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18 mars 2005

Journée printanière

Après une (trop longue) période particulièrement inconfortable,faite de doute, amertume, inquiétude, et autres sentiments tout aussi négatifs, j'éprouve (enfin) la délicieuse impression d'entrer dans une nouvelle ère de renaissance... Lors de ma marche sur la plage, cet après-midi, je me suis surprise à apprécier de nouveau cette quasi perfection de la nature; je me suis crue Rousseau (Jean-Jacques, évidemment!), et j'ai respiré, insatiable, l'air vif et doux à la fois, le bleu infini du ciel provençal, et celui, plus nuancé, de la mer si apaisante aujourd'hui. J'ai respiré si fort cette beauté si forte, qu'elle m'est restée dans les narines. D'ailleurs, je n'en suis même pas repue, prête à reprendre, dès que possible le chemin de la plage, prête à y revivre la même expérience de renaissance... Qu'il est doux de jouir de ce don que nous fait le printemps!

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